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13 septembre 2016 2 13 /09 /septembre /2016 14:58
Poème: L'opium du peuple. Clin d'œil à Karl Marx

« Mais ne dirige pas vers Dieu ta faculté

D'inventer de la peur et de l'iniquité,

Tes catéchismes fous, tes korans, tes grammaires,

Et ton outil sinistre à forger des chimères » Victor Hugo

Univers fantastique trompeur, produit de notre imaginaire

Dans lequel l'homme se réfugie pour oublier sa vraie misère,

« La religion est le soupir de la créature opprimée »

Qui cherche un remède aux douleurs qu'elle tente en vain de supprimer.

Face aux angoisses existentielles, le culte est une aliénation

En ce bas monde, vallée de larmes où l'espoir gît dans la fiction.

L'idéologie religieuse n'est guère qu'une drogue artificielle

Qui nous soumet par des chimères, promesses de bonheur éternel.

L'impérialisme des religions a suscité tous les excès,

On a recruté des fidèles au prix de conversions forcées,

De guerres et de massacres odieux, privant de liberté les hommes,

Asservis par le chantage qui promettait l'utopique royaume.

Les chefs religieux dans l'histoire se sont rarement trompés de camp,

Acoquinés aux riches, ils ont fait fi des pauvres dans leur carcan,

Ils ont choisi l'éden sur terre, laissé aux miséreux l'enfer,

Utilisé les mots de Dieu à des fins glauques et mortifères.

Présomptueux, qui êtes sûrs de détenir la vérité!

La croyance devrait être intime, vécue avec humilité,

Au diable le prosélytisme qui n'est qu'une malsaine contagion,

Car le Tout-Puissant, s'il existe, n'obéit pas aux religions!

 

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