« La censure pardonne aux corbeaux, s'acharne sur les colombes » Juvénal ( An 100 après JC )
« Les censeurs aiment à se vautrer dans le lit de la dictature »
Elle s'abrite derrière le principe de précaution
Pour mieux étouffer la liberté d'expression,
Basée sur l'arbitraire, la censure est perfide,
Dictature d'un autre âge dont l'haleine est fétide.
Là où les ciseaux passent, la liberté se meurt
Dans les mains assassines de maniaques censeurs;
Pour ne point offenser les yeux, la chasteté,
Il faut être faux-cul, masquer la vérité.
Quand elle met à l'index des penseurs et artistes,
La censure, hantée par les nuits obscurantistes,
Vomit sa bile amère de sorcière illettrée,
Se vautre dans la fange d'un univers frustré.
Les faiseurs de morale, dont la gueule est souillée,
Feraient mieux de passer leur temps à épouiller
Leur tête, trop étroite pour apprécier la vie,
Ou même pour héberger un judicieux avis.
D'idiots liberticides m'ont mis en pénitence
Car j'ai montré un sein, par désobéissance,
Ils ont cru me faire taire mais ne m'ont pas vaincu,
La prochaine fois je leur montrerai MON CUL!