« Il y a plus de distance d'un homme à un autre qu'il y en a d'un homme à un animal » Michel de Montaigne
L'animal finit-il où commence l'humain ?
Depuis peu il n'est plus plus perçu en tant que chose
Mais comme être émotif. Pour ce parent lointain,
Si proche en vérité, la lumière s'impose.
Maltraité, exploité pendant des millénaires,
Il est l'heure d'aider ce voisin historique
À vivre dans la paix et en vrai partenaire
Pour enfin le sortir de l'étau du tragique !
Lorsque l'homme s'écrie « Vive la liberté »
C'est la sienne qu'il met en choix prioritaire,
Bien qu'elle fût donnée à l'animalité
Avant que sa foulée vienne arpenter la terre.
L'animal domestique est un joli miroir
Dans lequel on apprend la caresse des yeux,
La faune sauvageonne entonne un chant d'espoir
Lancé au genre humain comme un cadeau précieux.
Pour services rendus et sévices subis
Par un être, sensible au bien autant qu'au mal,
Drapons avec honneur dans de dignes habits
L'affection attendue qu'on doit à l'animal.
À deux ou quatre pattes il mérite un royaume,
À l'intérieur duquel son instinct le conduit,
Et s'il ne rêve pas d'être au niveau de l'homme,
JAMAIS il ne pourra tomber plus bas que lui !
* Mango est la personne poilue et à quatre pattes qui vit avec moi et qu'on appelle communément chien.