"Le souvenir est le parfum de l'âme" George Sand
Quel ciel électrisé d'une chaude soirée d'été,
Déchaîné, agité d'éclairs présomptueux
Exhibant ses passions et sa noble fierté
Dans une débauche de flashs et bruits majestueux,
Quel torrent débridé hurlant sa puissance folle
Déversant avec rage sur les roches soumises
Une lave tempétueuse, endiablée farandole,
Dont la morgue impassible excite les convoitises,
Quel rempart arrogant de tours condescendantes
Qui domine l'horizon et la vallée lascive
Écrasant sans pitié toute envie conquérante
De sa confiance hautaine, insolence excessive,
Vaudra jamais la toute-puissance de ton amour
Qui s'épanchait en moi comme une coulée de miel
Drainant jusqu'à mon âme la chaleur du velours
Dans une éternité aux couleurs arc-en-ciel?
"Et le souvenir de l'amour, n'est-il pas l'amour lui-même?"