4 novembre 2011
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15:43
¡Qué música del cuerpo las caricias contigo!
¡Qué acordes tan profundos! ¡Qué escalas de ternura!
Sentado estoy a mi mesa y me duele tu ausencia.
No sé si este amor cumplió ya su destino,
Si a su límite ha llegado
Sin dar un paso más en su camino.
No me resigno a dar la despedida
A tan altivo y firme sentimiento.
Nuestro amor silencioso nos eleva a las eternas noches.
Apoyada a mi hombro eres mi ala derecha.
Tus palabras me elevan a un cielo blanquísimo.
Mis ojos grandes están pegados al aire
Y en la memoria del aire estás tu.
Si eres una música, mi corazón no quiere más
Que la melodia que hay en tu voz.
19 août 2011
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23:00
Peu importe le champagne
Et les saints sacrements.
Sans toi je suis au bagne
Et je rêve en t’aimant
D’une vie sans contrainte
Au creux de nos étreintes.
20 avril 2011
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23:14
La grisaille des cieux
Qui embrume mes yeux
Dispense autour de moi
Un halo plein d’effroi.
Silhouettes vaporeuses,
Repliées et dormeuses,
Les feuilles de Prévert
Se préparent à l’hiver.
La brise qui me givre
De liberté me prive
Et cloue le baladin
Que je suis. Mais soudain!
J’entrevois un visage
Qui comme dans un mirage
Vers moi vient se mouvoir
Pour raviver l’espoir.
13 mars 2011
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22:09
Je rêve d’un Aveyron de braise,
D’un Aveyron dans la fournaise.
Mais c’est un pays de froidure
Que mon corps fatigué endure.
Faut-il donc être aussi givré
Pour au froid ainsi se livrer,
En terre hostile se déplacer
Et supporter mon corps glacé.
Ah! Verrons-nous des cieux cléments,
Prompts à chauffer ces vieux amants
Transis d’un amour hivernal,
Cherchant leurs mains dans l’air glacial.
23 janvier 2011
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Terres aveyronnaises
Aux souvenirs magiques,
Dont la grisaille qui pèse
Dans ce décor typique
Ne saurait effacer
Ta douce peau de miel,
Les doux moments passés
Sous un torride ciel.
25 octobre 2010
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20:52
Era una noche
A media luna.
Era una luna
A medianoche.
El cielo estrellado formaba
En tus ojos un reflejo húmedo,
La noche constelada cantaba
La belleza de tu cuerpo desnudo.
El silencio de la brisa en la inmensidad
Envolvía de caricias nuestra intimidad.
Mis manos febriles jugaban,
Buscando en tu cuerpo misterios exquisitos.
Mi boca ardiente te besaba,
Buscando en tus labios sabores licorosos.
En total felicidad y con complicidad lunar
Encontré con delicia tu querido azúcar.
Éramos el cielo, tu y yo solos para aprovechar
La fruta tan suave de esa noche de verano.
Nos deleitamos de ella como en un sueno
Del cual jamás se quiere uno despertar.
21 septembre 2010
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19:35
On joue à maîtriser les rebonds de l’amour
Dans une vie dont on aime dessiner les pourtours.
Tentatives bien vaines!
On devient fataliste ou bien on perd espoir,
On en veut à l’amour qui nous laisse seul le soir.
Mais pourquoi tant de haine?
Ainsi lorsqu’IL entra par une porte entrouverte
Me suis-je trouvé coi devant ma découverte.
Aurais-je donc rêvé?
De grands éblouissements, nouvelles intensités
Revenues du tréfonds de mon immensité.
Je me pince pour de vrai!
Accorder à nouveau mes sentiments à l’autre,
Mesurer mes élans pour mieux les faire nôtres.
Un instant! Je m’arrête!
Déposer sur une peau un baiser de soleil,
Chercher dans un sourire une rosée vermeille.
Mais, je deviens poète!
Retrouver sur un corps les couleurs éternelles
Qui redonnent au jour sa lumière naturelle.
On peut vraiment revivre?
Ou suis-je en plein délire?
11 avril 2010
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21:01
You mean so much to me in every way,
The mere thought of you enlightens my day.
All the moments with you are a divine gift
But their intensity always makes them so swift.
You are my wealth, little princess,
You are my source of happiness,
My drug, my goal, my heroin(e)
And I need you with all my being.
21 mars 2010
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11:50
Souviens-toi, souviens-toi
De cette fin d’hiver,
De la brise légère
Sous la voûte céleste qui nous servait de toit.
Je nous revois tous deux,
Blottis dans la verdure
A braver la froidure,
Provocant le printemps quitte à froisser les dieux.
Souviens-toi mon amour,
La sève grimpant aux arbres,
Et ces nuages de marbre
Complices attendris surveillant alentour.
Devant ce renouveau,
Un oiseau plein d’espoir
Prit la nature à part
Et lui intima l’ordre de fleurir ses coteaux.
Dès lors, chacun leur tour,
Les bourgeons en chanson,
Nos corps à l’unisson,
Crièrent leur jouissance à la face du jour.
Et l’herbe à frémir!
La forêt à chanter!
Et le ciel, épaté
De toujours découvrir, se surprit à sourire.
10 juin 2009
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10:46
Tu ranimes mes amours clandestines, bucoliques,
Mes amours de jeunesse, contrariées, nostalgiques.
Tu ressuscites du temps les couloirs et méandres,
Les chemins buissonniers sur ma carte du tendre.
Tu es un doux prénom écrit sur la buée
D'une vitre à l'école en douce à la récré.
Tu es ces mots candides, arabesques enlacées,
Dénouant leurs spirales dans la neige glacée.
Tu es deux initiales ciselées avec peine
A la lame d'un canif dans l'écorce d'un chêne.
Tu es un cœur tracé sur le sable en voyage,
Un baiser goût de sel échangé sur la plage.
Je revis comme en rêve les nuits incandescentes
Enflammées de soleil, les aubes jaillissantes.
Dans l'exode du temps le passé resurgit
Et parfume le présent d'un bouquet de magie.