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17 avril 2020 5 17 /04 /avril /2020 09:48

Afin que vous soyez moins idiots, ô gué ô gué

Je vais vous expliquer le topo, ô gué ô gué

Les mystèr' de la bébête

Qui nous prend à tous la tête

Ce virus cet enfoiré

Qu'on ne peut plus blairer.

Il est venu nous casser les couilles

Et nous refiler à tous la trouille.

Le salaud est parti de la Chine, ô gué ô gué

Du pangolin et sa pangoline, ô gué ô gué

Tout ça parce que les Chinois

Bouffent du chien et du chat,

Toute sorte de bestioles

Qu'ils passent à la cass'role.

Voici le portrait de ce rapace

Qui ne voudrait plus que l'on s'embrasse.

 

Tout, tout, tout, vous saurez tout sur le virus,

Il est petit, pas beau du tout

Tout rond avec des bras partout,

Il a une gueule de con

Une vraie tronche d'avorton.

Tout, tout, tout, tout, vous saurez tout sur le virus.

 

Ce virus a bien le feu au cul ô gué ô gué

Sans trop traîner il s'est répandu ô gué ô gué

Il rigole l'air jouissif

Quand s'agitent les calcifs

Au moment ou les amants

S'embrassent goulûment.

Il se fout pas mal de la tendresse

Il empêche les histoir' de fesses.

Quand je me rend chez la boulangère, ô gué ô gué

Pour m'approcher d'elle c'est galère, ô gué ô gué

Chaque fois qu'elle m'aguiche

Je peux plus toucher ses miches

Ni son bel arrière-train,

Je suis dans le pétrin.

Alors je rentre chez moi bredouille

Et j'en veux à mort à l'autre andouille.

 

 

Tout, tout, tout, vous saurez tout sur le virus,

Il est petit, pas beau du tout

Tout rond avec des bras partout,

Il a une gueule de con

Une vraie tronche d'avorton.

Tout, tout, tout, tout, vous saurez tout sur le virus.

Ce virus est un fouteur de merde, ô gué ô gué

Car à chaque instant il nous emmerde, ô gué ô gué

On peut plus boire tranquille

Dans les bistrots de la ville

Rentrer rond à la maison

Et prendre un gros savon.

On picole alors en solitaire

La tête emplie d'envies meurtrières.

Je pense aux soirées avec les potes, ô gué ô gué

Quand on se rinçait bien les quenottes, ô gué ô gué

On lançait des vann' bidon

Avec quelques postillons

Qui sautaient avec entrain

Dans le verr' du voisin.

Alors comme on a la gueule en pente

Il nous tarde la cuite suivante.

Tout, tout, tout, vous saurez tout sur le virus,

Il est petit, pas beau du tout

Tout rond avec des bras partout,

Il a une gueule de con

Une vraie tronche d'avorton.

Tout, tout, tout, tout, vous saurez tout sur le virus.

Lorsque ce virus sera parti, ô gué ô gué

On pourra r'jouer à touche pipi, ô gué ô gué

Mettre la main au panier

Rouler des pell' déconfinées

S'envoyer en l'air au pieu

Et boire à qui mieux mieux.

Vive la biture à la buvette

Pour trinquer à la mort de la bête.

Tout, tout, tout, vous savez tout sur le virus,

Il est petit, pas beau du tout

Tout rond avec des bras partout,

Il a une gueule de con

Une vraie tronche d'avorton.

Tout, tout, tout, tout, vous savez tout sur le virus.

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17 avril 2020 5 17 /04 /avril /2020 09:40
Poème-chanson : Femme en blouse blanche (sur l'air de " Nougayork " par Claude Nougaro)

Femme en blouse blanche, t'es mon héroïne,

Devant ton courage le monde s'incline,

Femme en blouse blanche, moi, je te vénère

Guerrière moderne en pleine galère.

 

Gare gare, gare ! Là, c'est du grandiose,

T'es dans la bagarre, pas dans l'eau de rose,

Tes yeux sont rougis de fatigue et larmes,

Pourtant tu souris, le cœur est ton arme.

 

Femme en blouse blanche, héroïne sans cape

Quand tu vas au feu, jamais tu t'échappes,

Même quand, brisée, tu te couches tard,

Ta passion nourrit la force et l'espoir.

 

En ces temps barbares, c'est l'électrochoc

Tu es superstar, tu nous gonfles à bloc,

Il faudra qu'on t'aide quand t'auras vaincu,

Pour purger l’État de tous ces faux-culs,

Qui sont des virus !

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17 avril 2020 5 17 /04 /avril /2020 09:35

Et si c'était une année

Comme on n'en a pas connu depuis la nuit des temps.

Une année de douleurs, une année de pleurs. Les chiens hurlent.

Écoutez bien, gens du pays, écoutez bien,

Dans le printemps qui sort ses fleurs, le monde tremble.

Les puissants rongés par le fric

Ont perdu leur esprit civique

En ne pensant qu'à la croissance

Et à s'en mettre plein la panse,

Ils ont oublié que l'humain

N'est pas un objet de dédain... alors,

Un loup, ouh ouh, ouh, ouh !

Un loup vraiment loin du pays,

Au bout de la terre, en Asie,

Un loup a froidement souri.

Vous pouviez rire, maîtres du monde,

Ce loup n'était pas dans la ronde.

Il attendait dans la pénombre,

Tapi, avec des idées sombres,

Ravi de voir que des requins

Lui préparaient bien le terrain.

Avec ses envies de ripaille

Il a déclenché la bataille... alors,

Le loup, ouh, ouh, ouh, ouh !

Le loup est venu au pays,

Du bout de sa terre d'Asie

Le loup a hurlé son défi,

Vous pouvez rire, maîtres du monde,

Le loup est entré dans la ronde.

On s'est pourtant cru à l'abri,

On a chanté et on a ri,

On a provoqué le hasard,

Laissez tomber y'a rien à voir !

À force de jouer aux cons

Chacun s'est retrouvé marron... alors,

Le loup, ouh, ouh, ouh, ouh !

Le loup a aimé le pays,

Oubliant sa terre d'Asie

Le loup s'est vautré dans nos lits.

Vous pouvez rire, maîtres du monde,

Le loup a pris goût à la ronde.

La peur s'empara des régions

En proie à mille contagions,

Elle a pris les pauvres et les riches

Et foutu le pays en friche.

Elle nous rappell' sans manières

Que nous ne sommes que poussière... alors,

Le loup, ouh, ouh, ouh, ouh !

Le loup a cerné le pays,

Reniant sa terre d'Asie

Le loup nous a fait des petits.

Cessez de rire, maîtres du monde,

Les loups sont les chefs de la ronde.

Les larmes ont coulé jour et nuit

Devant la liberté enfuie,

La mort s'est invitée chez nous,

Elle nous a mis à genoux.

Les certitudes ont disparu

Face à la ruse des intrus...alors,

Les loups, ouh, ouh, ouh, ouh,

Les loups sont restés au pays,

Ils s'y trouvaient mieux qu'en Asie,

Les loups ont semé la phobie.

Cessez de rire, maîtres du monde,

Les loups se cramponnent à la ronde.

Les hommes qui se croyaient forts

Cherchent à tout prix le réconfort,

Il faudra tuer le cynisme,

Et se rapprocher du civisme,

Réapprendre l'humilité,

L'amour et la fraternité... et alors,

Les loups, ouh, ouh, ouh, ouh,

Les loups quitteront le pays,

Et poursuivis jusqu'en Asie

Les loups nous rendront à la vie.

Gardez vos rires, maîtres du monde,

On ne vous veut plus dans la ronde.

Gardez vos rires, maîtres du monde,

On ne vous veut plus dans la ronde.

 

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8 avril 2020 3 08 /04 /avril /2020 17:40

Tu ressembles à un' taupe confinée,

T'es chagriné, miné, enquiquiné

Par ton conjoint que t'aimerais plus loin.

Rien qu'à voir sa tête

D'ectoplasme à lunettes

Tu sens monter en toi l'envie de tuer,

C'est au bas mot un divorce annoncé, ouais !

 

Confiné, oh confiné

Dans le cœur t'as la haine de cette vie de con,

Confiné, oh confiné

T'as le corps aux aguets en cas d'incubation

En cas d'incubation

Confiné

Fais gaffe aux postillons !

Confiné.

 

Maison trop petite, les gosses qui s'engueulent tout' la journée

À propos des programme de télé.

T'étais contre les baffes

Avant l'épidémie,

Mais aujourd’hui tu rêves

Le jour, la nuit

D'assassinats en série.

Les enfants c'est chiant, quelle connerie !

 

Confiné, oh confiné

Dans le cœur t'as la haine de cette vie de con,

Confiné, oh confiné

T'as le corps aux aguets en cas d'incubation

En cas d'incubation

Confiné

Fais gaffe aux postillons !

Confiné.

 

T'as les boules et tu n'en peux plus du bordel,

T'as bien envie de te faire la belle,

La liberté dehors t'appelle.

Confiné

Les flics aussi

T'attendent à la sortie.

 

Confiné, oh confiné

Dans le cœur t'as la haine de cette vie de con,

Confiné, oh confiné

T'as le corps aux aguets en cas d'incubation

En cas d'incubation

Confiné

Fais gaffe aux postillons !

Confiné.

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8 avril 2020 3 08 /04 /avril /2020 17:37

Il court, il court

Le coronavirus,

Il rôde aux alentours,

Avec sa sale gueule de minus.

Il passe, il passe

De la main à la bouche

Comme un gros dégueulasse,

Il ne veut pas que l'on se touche.

Il nous vient de chez les Chinetoques

Qui croient que l'amour c'est du toc,

Mais la France est rebelle

Et aime rouler des pelles.

Il nous fait chier à plein temps

Notre intimité fout le camp,

Avec ses interdits

Nous, on s'emmerde au lit.

Il court, il court

Le coronavirus,

Il rôde aux alentours

Avec sa sale gueule de minus.

Il passe, il passe

De la main à la bouche

Comme un gros dégueulasse,

Il ne veut pas que l'on se touche.

On ne peut plus draguer en paix,

Ce salaud n'a aucun respect,

Alors la libido

S'en va faire dodo.

C'est dur de braver la censure,

Il faut donc serrer la ceinture

Mais en cas d'érection

Y'a la masturbation.

Il court, il court

Le coronavirus,

Il rôde aux alentours

Avec sa sale gueule de minus.

Français, Françaises

Luttons sans paniquer,

Même s'il veut pas qu'on baise

On finira par le niquer.

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8 avril 2020 3 08 /04 /avril /2020 17:24
Poème érotique : Parfum de désir

Quand ma main eut enfin dégrafé ton corsage,

Un torrent enfiévré, de nos peaux, échappé,

Brava les interdits protégeant nos corps sages

Qu'une brûlure aiguë venait de kidnapper.

Nos passions érotiques aux ardeurs libérées

Brisèrent les tabous pour exiger leur dû,

De caresses friponnes en mots crus susurrés,

La folie ruissela sur nos peaux éperdues.

Ta source en feu me pousse à devenir vampire,

Ma bouche en ta moiteur s'attarde et te dévore,

Lorsque je m'offre à toi, tu m'aspires et chavires

En prenant goulûment possession de mon corps.

Dans une ondulation de longue flamme claire,

Tes hanches se soulèvent afin de m’accueillir ;

Le flot de lave tiède, au creux doux de ta chair,

Guide mes soubresauts pour en toi m’introduire.

Nos bouches se marient et nos cœurs en fusion

Dans un tempo complice engagent un crescendo,

Nos deux sexes brûlants retardent l’explosion

Pour à nos âmes offrir l'orgasme en concerto.

Quand ma main assouvie ragrafe ton corsage,

Les draps blancs ont compris, que vont se répéter

Ces étreintes d'amour laissant nos deux corps sages,

Enivrés des parfums de sensualité.

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11 mars 2020 3 11 /03 /mars /2020 21:28
Poème : Escort

Je reconnais mes goûts de luxe et mon penchant pour le confort

Permis par mon atout majeur : je suis jolie sans trop d'efforts.

Je cultive un côté sexy allié à mes mœurs libertines,

Du côté de ma vie intime, on ne fait pas dans la routine.

 

Je plais aux hommes, c'est ainsi. Et si la vie m'a bien dotée

Autant en tirer un profit, bien vivre est mieux que vivoter.

À chacun sa philosophie, la mienne épouse mon physique

Et j'enveloppe d'affection mon corps et sa belle plastique.

 

C'est le plus vieux métier du monde et je l'exerce sans complexe,

Je vis dans des draps de satin car rien n'est trop beau pour le sexe.

J'ai des égards pour mes clients que je reçois comme des rois,

Par mes paroles et mes câlins j'apaise un peu leur désarroi.

 

Mettre un sourire dans les yeux, redonner un peu de jeunesse

À quelqu'un dont la solitude a pour égal sa gentillesse,

S'entendre dire qu'on est belle et se faire masser les pieds,

La liste est longue des péchés que l'on voudrait me faire expier.

 

Mon métier n'est pas anodin, j'y mets beaucoup de ma personne,

Je joue la mondaine parfois, également la polissonne.

Et lorsque j'entends les huées ou qu'on me couvre de sarcasmes,

Mon rire est plus fort que l'affront fait à l'orgueil de mes fantasmes.

 

Fille de luxe bien nantie, je n'oublie pourtant pas mes sœurs

Qui se battent sur le trottoir contre souteneurs et censeurs,

Un combat pour la liberté que j'accompagne de mes vœux.

Quant à moi, chers inquisiteurs, de mon corps je fais C'QUE je veux !

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25 février 2020 2 25 /02 /février /2020 22:45
Poème : Quand la lune se couchera

Dès le petit matin, j'observe aux alentours,
Juste avant sa toilette, un monde sans retouche.
J'aime les toits dont l'ombre esquisse les contours
À l'heure où le coq chante, où la lune se couche.

Ce moment de quiétude, alors que se meurt l'aube,
M'engage à écouter la chanson de la brise
Qui égaie la prairie et pose sur sa robe
Les ondoiements de l'herbe en élégante frise.

La nuit lève son voile et fait place au soleil
Dont j'attends les rayons. Aux premières lueurs,
Ton visage apparaît à mes yeux sans sommeil
Et ravive l'espoir de mes rêves fugueurs.

Je sais, tu m'attendais, c'est le ciel qui le dit,
C'est la nuit et le jour éperdus d'émotion
Devant nos cœurs brûlants. Je demeure interdit
Tellement ta présence emplit la création.

Comment ne pas t'aimer si tu es là pour moi ?
Demain le chant du coq au lit m'arrachera,
J'irai sous les étoiles embrasser notre émoi,
Quand la lune en clin d’œil, pour nous se couchera.

 

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25 février 2020 2 25 /02 /février /2020 22:35
Poème : Je voudrais mourir en musique

Je voudrais mourir en musique
Accompagné par un saxo
Flirtant sur la gamme harmonique
Avec des cuivres et un piano.

 

J'ai besoin de sentir en moi
Le crescendo de mes ivresses,
Les symphonies de mon émoi
Et les concertos d'allégresse.

 

Dans la tiédeur des nuits d'été,
Aux tempos endiablés je danse
Sur les partitions enchantées
Qui s'élèvent au ciel en cadence.

 

Je voudrais mourir en chantant,
Perturber la nuit de silence
Et, dans un joli contretemps,
Crier aux anges l'espérance.

 

J'aime dans les soupirs de l'air
Écouter le flot des arpèges,
Dont les notes en cristal d'eau claire
M'inondent en pluie de florilèges.

 

Sur les battements de mon cœur
Viennent se plaquer les accords
Des polyphonies qui effleurent
En longues caresses mon corps.

 

Je voudrais mourir en musique
Accompagné par un saxo
Flirtant sur la gamme harmonique
Avec des cuivres et un piano,
Avec des cuivres et un piano.

 

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1 février 2020 6 01 /02 /février /2020 10:46
Poème : Conduite en état livresque

Lire est un long rallye éperdu d'enthousiasme ;

Je rêve dans mes nuits d'une belle libraire

Qui conduit mes lectures et choix d'itinéraires,

Elle m'embarque à bord d'oniriques fantasmes.

 

La lecture est risquée, dérape dans le doute,

Ce n'est pas un trajet pépère en plein soleil,

Ma libraire me freine au cœur de mon sommeil,

Elle m'empêche ainsi de faire fausse route.

 

Tout lecteur a commis des erreurs de conduite

Et des vadrouilles hors piste au parcours déroutant,

Mon amie me dévie des circuits inquiétants,

Corrige les tracés de mes sorties fortuites.

 

Lorsque nous nous garons au fond du magasin,

Je lui dis mes envies en un doux vibrato ;

Sans couper le contact, elle m'offre en cadeau

Des idées de virées, à devenir zinzin.

 

Car ma libraire sait susciter le plaisir,

Un jour elle me dit : " Te voilà mûr pour Gracq ! "

Reprenant le volant, je me pris pour un crack,

Lus le maître en vitesse et vrombis de désir.

 

Ô mon livresque flirt, conducteur de mon âme,

Tu m’évites en lecture un zéro de conduite,

Conduite accompagnée, tes leçons sont gratuites,

Tu pilotes à jamais ma littéraire flamme !

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