Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 mars 2016 5 18 /03 /mars /2016 23:30
Poème: Papa où t'es?
Poème: Papa où t'es?

Si tu es tout puissant et miséricordieux

Selon tous les préceptes des disciples de Dieu,

Faudrait que tu expliques tes absences répétées

Devant les tragédies que vit l'humanité.

 

 

Tu as donné à l'homme un cœur fait pour aimer,

Mais depuis l'origine il n'a de cesse d'armer

Son bras, ses idéaux, conquérants et vengeurs,

Pour souvent se conduire en funeste égorgeur.

 

 

Toi qui as créé l'homme fidèle à ton image,

On ne peut vraiment pas t'imaginer sauvage,

Et si ta créature échappa à tes mains,

Elle n'a pas pu seule te blouser comme un gamin?

 

 

Honte à ces religions qui t'ont tant offensé!

Elles ont asservi l'homme trahissant ta pensée,

L'ont gavé de doctrines. Basse idéologie

Que ce soleil trompeur inondant les logis!

 

 

Les grandes confessions ne sont rien que des sectes

Qui commercialement ont grassement fait recette

Auprès de leurs brebis bigotantes, bêtifiantes,

Béni-oui-oui primaires assez peu convaincantes.

 

 

Au diable l'imposture! Dis-nous que tu existes!

Viens châtier les crapules, mater les intégristes

Qui se sont emparés des clefs de ton royaume!

Car en fait t'es le SEUL à pouvoir sauver l'homme.

Partager cet article
Repost0
16 mars 2016 3 16 /03 /mars /2016 10:55
Poème: L'homme qui aimait les jambes (Clin d'œil à Truffaut)
Poème: L'homme qui aimait les jambes (Clin d'œil à Truffaut)
Poème: L'homme qui aimait les jambes (Clin d'œil à Truffaut)

Par fantaisie coquine elles se croisent, se décroisent,

Révèlent des intentions élégamment grivoises,

Les jambes sont la promesse que va se lever l'aube

Sur les merveilles cachées que dissimule la robe.

 

Pour l'émancipation des femmes dans l'histoire,

Les gambettes ont pris part aux multiples victoires,

Elles ont lutté des siècles pour montrer la cheville

Et redoublé d'audace pour paraître en résille.

 

Les jambes sont des compas qui arpentent la terre,

La mettent au diapason de leur pas libertaire,

Elles sont l'arc de triomphe sous lequel, ingénue,

Brûle en secret la flamme du désir inconnu.

 

Perchées sur des talons ou montées sur bottines,

Démarche chaloupée, elles se font libertines.

La sensualité de leur allure féline

Rehausse avec brio l'élégance féminine.

 

Les jambes nues proposent une ascension céleste

Pour toucher par les yeux un mystère manifeste.

Quand on est invité à braver l'interdit,

Le fantasme ouvre alors la voie du paradis.

 

Quand une jupe fendue me dévoile ses charmes,

Lorsque l'étoffe légère s'envole et me désarme,

La tentation opère et n'attend pas demain,

Pour des jambes de femme je sors du droit chemin.

Partager cet article
Repost0
14 mars 2016 1 14 /03 /mars /2016 10:49
Poème: Couru d'avance
Poème: Couru d'avance

Je suis cerf, sanglier, renard, lièvre ou chevreuil,

Je vis en liberté surveillée chez les hommes

Qui tuent mes congénères dont je porte le deuil,

La mort est aux aguets dans mon triste royaume.

 

Les soldats du dimanche ont astiqué leurs armes,

Revêtu leur casquette et l'habit de douleur,

Ces guerriers d'opérette se complaisent en gendarmes

Et m'ont encore choisi pour jouer le voleur.

 

Les chiens sont mes amis mais en meute on les dresse

Pour me traquer pendant battues et chasses à courre.

Quand je suis acculé je gémis de détresse,

Espérant qu'un miracle viendra à mon secours.

 

Je veux bien accepter que l'on chasse pour manger,

Mais qui peut croire que l'homme se bat pour sa survie

Avec une tradition qu'il cherche à prolonger

Pour satisfaire son goût du sang inassouvi.

 

Il se laisse avilir par ses instincts primaires,

Flanqué de son fusil garant de son courage.

La poursuite mortelle se joue sans adversaire,

C'est un meurtre légal, à la vie un outrage!

 

Quand les trompes de chasse, prélude à l'échéance,

Annoncent la mise à mort, alors sonne l'hallali.

Chasseur, tu prends ma vie avec force violence,

Par tes actes barbares ton honneur est sali.

Partager cet article
Repost0
9 mars 2016 3 09 /03 /mars /2016 18:39
Poème: Au bord de la beauté
Poème: Au bord de la beauté

   Au bord de la beauté

 

 

Entraînant en débauche son âme débraillée,

   De rêves impossibles en quêtes égarées,

   Au cœur des nuits épaisses il partait ferrailler

   Dans la moiteur des corps des femmes libérées.

 

   Un beau jour fut donné le signal insensé

   Des cerisiers en fleur et des brises caressantes,

   De la rosée naissante par le jour esquissée,

   Des persiennes saluant une lumière étonnante.

 

   Jolie n'est pas le mot, elle était si prudente

   Qu'elle s'était arrêtée au bord de la beauté.

   Elle était jeune et frêle, d'une pâleur élégante

   D'où perçaient ses yeux vifs qui disaient la bonté.

 

   Ils prêtèrent serment au bord de la nuit noire,

   À la lueur dansante d'un feu de bois complice

   Alors que devant eux s'ouvrait un chant d'espoir,

   Un pays nu offert sans aucun artifice.

 

   Lorsqu'il posa la main sur son corps dénudé,

   Qu'il frôla le velours de sa peau insolente,

   Il comprit sur l'instant que sa vie dépendrait

   Du frisson qui emporte comme une déferlante.

 

   Alors qu'il évoquait des lendemains fleuris

   Elle s'endormit sur lui, tout son corps enlisé

   Dans la confiance tiède d'un sommeil qui sourit,

   Le visage encore chaud de leur dernier baiser.

Partager cet article
Repost0
7 mars 2016 1 07 /03 /mars /2016 22:29
Poème: La fille de l'orage (Clin d'œil à Brassens)
Poème: La fille de l'orage (Clin d'œil à Brassens)
Poème: La fille de l'orage (Clin d'œil à Brassens)

      L'air était chargé d'une odeur de feuille et de terre égouttée,

      Dans une clarté d'éclaircie, le ciel lavé se remettait.

      En quelques frissons de lumière, sous les nuages effilochés,

      Le soleil faisait sa toilette avant de partir se coucher.

 

      Ce calme soudain et magique me redonna force et confiance

      Alors que les joutes célestes avaient perdu leur arrogance.

      Dans un brouillard désordonné se dessina une silhouette,

      Mes yeux heurtèrent un regard sauvage comme celui d'une bête.

 

      Une jeune femme en robe légère, les pieds nus dans la terre froide

      Rassembla d'un geste nerveux ses cheveux tombant en cascade.

      Plusieurs tressaillements mitigés montèrent le long de mon échine

      Et je sentis mon dos couler d'une veine d'eau froide clandestine.

   

      Je descendis les marches en bois et l'invitai à s'approcher,

      Elle s'avança sans dire un mot et semblait moins effarouchée,

      Elle me précéda sans attendre sur l'envolée de planches humides,

      Je vis voltiger devant moi une ombre dansante et rapide.

 

      Chacun de ses gestes intrépides rappelait une célébration,

      Un hymne fervent à la femme au sommet de la séduction.

      En haut des marches elle se tourna, son visage au teint d'opaline

      Se trouva sur moi dans un choc et se blottit sur ma poitrine.

 

      Je sentis glisser une main froide entre ma chemise et mes reins,

      Et sur mes lèvres se posa, pour me faire taire, son autre main.

      C'était soudain une femme tiède et dénouée comme une pluie,

      Lourde comme une soirée d'orage qui s'abandonnait dans la nuit.

     

      Cette fois là ma vieille litière fit craqueter l'obscurité.

      Quand les nuages étouffent l'air, depuis ce jour, les soirs d'été,

      J'attends que comme dans mon rêve apparaisse la jolie petite fleur

      Dont le coup de foudre assassin viendra m'électriser le cœur.

Partager cet article
Repost0
3 mars 2016 4 03 /03 /mars /2016 15:49
Poème: L'amour dans les yeux
Poème: L'amour dans les yeux
Poème: L'amour dans les yeux

" Le chien c'est la vertu qui, ne pouvant se faire homme, s'est faite bête" Victor Hugo.

 

Il ne nous ment jamais quand il parle d'amour,

L'affection qu'il nous donne est toujours sans détour,

Pour conquérir son maître il arrive en vainqueur

Sachant qu'en un regard il va toucher son cœur.

 

 Meilleur ami de l'homme, prêt à tout pour lui plaire,

    C'est son complice intime depuis des millénaires.

    Son entière loyauté et son intelligence

    Font jeu égal avec son infinie patience.

 

Sa beauté est exempte de toute vanité,

Son courage ne comporte aucune férocité,

Il se sert de sa force sans souci d'insolence

Et pour ses quelques vices accepte la remontrance.

 

Pour la fidélité il n'a aucun rival,

Personne à sa hauteur dans le monde animal,

Sa peine est dans ses yeux lorsqu'il vous voit souffrir,

Quand il vous abandonne c'est parce qu'il va mourir.

 

Il fait part de sa joie quand il va en balade

Et rit avec sa queue pendant les galopades.

Les feux de ses prunelles pleins de reconnaissance

Remercient sa maîtresse de lui faire confiance.

 

Le chien vous aime plus qu'il ne s'aime lui-même,

Il méritait donc bien qu'on le mît en poème.

Quand vos yeux dans ses yeux voient briller une flamme

OSEZ DONC affirmer que le chien n'a pas d'âme!

Partager cet article
Repost0
29 février 2016 1 29 /02 /février /2016 22:44
Poème: Héritage
Poème: Héritage

« C‘est une triste chose de songer que la nature parle et

que le genre humain n’écoute pas » (Victor Hugo 1870)

 

La laideur trinque à la victoire sur les pics de la pollution,

La planète est dans le chaos, les alertes en augmentation!

Les chefs d'état jouent aux puissants et décident en un tournemain

De plans d'urgence impressionnants que l'on appliquera...demain!

 

Les assassins de la nature ont devant eux de belles années,

Les sautes d'humeur du climat auxquelles nous sommes condamnés

Sont reléguées au second plan tant que le capital s'engraisse!

Tous les rapaces se frottent les mains en prétextant que rien ne presse.

 

Certains, sans vergogne, profitent du réchauffement de la terre,

Le droit à polluer s'achète, belle imposture monétaire!

Mais fermez bien vos robinets, vous les petits qui cravachez,

Pensez à trier vos déchets! Les gros sont là pour empocher.

 

Les clowns grotesques qui s'agitent dans les arènes électorales

Oublient que les hommes et la terre sont nés pour une entente cordiale

Qui a duré des millénaires et a permis de belles moissons.

En insultant Mère Nature c'est nous-mêmes que nous menaçons.

 

On met à sac les océans, on rase les forêts tropicales,

On assèche les derniers grands lacs, c'est une spirale infernale

D'égoïsmes sans précédent. Pauvre planète en perdition,

Arrivée au bout de l'affront, tu nous présentes l'addition!

 

Terriens, sortez de la torpeur! La nature n'est pas notre dû,

Nous lui avons presque tout pris et surtout jamais rien rendu.

L'heure est venue de la révolte pour une terre souveraine

Si nous voulons que nos enfants poursuivent l'odyssée humaine!

Partager cet article
Repost0
24 février 2016 3 24 /02 /février /2016 13:25
Poème: Ligne directe
Poème: Ligne directe

Vous êtes l'aube de la vie

Comme j'en suis le crépuscule,

Mais vous êtes aussi ma survie,

Mon existence en majuscule.

Il y a tellement de poésie

Dans les yeux des petits-enfants

Qu'elle me protège de l'amnésie

Et de ce monde si étouffant.

 

Vous êtes les notes de musique

De ma partition préférée,

Sur des harmonies mélodiques,

Mes jours, mes nuits, vous éclairez.

Je vais de frisson en frisson,

Avec le regard attendri,

Lorsque j'écoute les chansons

Jaillies de vos lèvres fleuries.

 

Vous êtes le souffle de la brise

Qui s'en vient caresser ma joue

Et sur laquelle par surprise

Vous déposez quelques bisous.

Petits-enfants, votre présence,

Garante de mon avenir,

Me donne en toute pertinence

Plusieurs vraies raisons de vieillir.

 

Les liens du sang jamais ne meurent,

Couleur argent dans mes cheveux,

C'est de l'or que j'ai dans le cœur,

Il est pour vous j'en fais le vœu.

Dans fort longtemps, quand mes vieux bras

N'auront alors plus rien à faire,

C'est votre joie qui coulera

Dans mes veines et dans mes artères.

Partager cet article
Repost0
23 février 2016 2 23 /02 /février /2016 15:50
Poème: À pied d'œuvre
Poème: À pied d'œuvre

Des courbes effrontées à faire pâlir un corps,

Cambrures sensuelles saisies en plein essor,

Ils ont tellement de fois fait chavirer mon âme

Que je suis confondu devant les pieds des femmes.

 

Port altier affiché, ils adorent les caresses

Pour lesquelles ils exhibent avec chic leur noblesse,

Rien de plus enivrant que des pieds fuselés

Qui accueillent fièrement mes mains ensorcelées.

 

Tout au long de l'histoire des civilisations

Ils ont été l'objet de maintes fascinations,

Les pieds de Cléopâtre que Marc-Antoine massait

Suggéraient que c'était l' Égypte qu'il embrassait.

 

Chevilles tatouées ou ornées d'une chaîne,

Sachant marier candeur et allure mondaine,

Ils sont un vrai symbole de la féminité,

Séducteurs redoutables de grâce et de beauté.

 

Ils évoquent les nuits d'ivresse et de délice,

Les charmes érotiques de la magie complice.

Mesdames, laissez-moi de vos pieds me saisir,

Et je prendrai le mien pour un commun plaisir!

Partager cet article
Repost0
18 février 2016 4 18 /02 /février /2016 21:30
Poème: Quand la porte est fermée
Poème: Quand la porte est fermée

Quand la porte est fermée

 

Elle n'en finit pas de guetter

Les ombres de la nuit,

Les pas connus tant redoutés

Qui s'approchent avec bruit.

Les enfants s'enfuient se cacher

Car les peines sont tues.

Elle sait qu'il revient éméché,

Qu'elle va être battue.

 

Combien ne voient que la façade

Du compagnon plaisant,

Du confident, du camarade

Au discours séduisant,

Sans voir derrière la vitrine

Le sordide imposteur,

Maniant les poings et la badine,

L'ignoble violenteur.

 

Pourtant elle va rester muette,

Intérêt familial,

Soigner ses blessures en cachette,

Orgueil matrimonial.

Elle craint de son mari infâme

L'énième humiliation

Faite à sa condition de femme,

L'injuste punition.

 

Messieurs les juges, ce qui se passe

Quand la porte est fermée,

Vous l'ignorez! Ayez l'audace,

Devant femme opprimée,

De la voir D'ABORD en victime

De la bestialité!

Rendez-lui ses droits légitimes

Et toute sa dignité!

 

« Celui qui bat une femme est un salaud qui se prend pour un homme »

Partager cet article
Repost0